CONSEILS EN VITICULTURE À AUBIGNAN
Avec Pépinières Viticoles Guillaume, vous bénéficiez des conseils et des bonnes pratiques d’un spécialiste des plans de vigne. Contactez-nous pour être accompagné dans la plantation de vos cépages.
Nos conseils en viticulture
Fortes de leur expérience centenaire, les Pépinières Viticoles Guillaume disposent du savoir-faire et des connaissances nécessaires pour accompagner les viticulteurs dans le choix des plants de vigne les plus adaptés, mais aussi de les conseiller lors des différentes étapes de la plantation.
Nos domaines d’expertise
Les Pépinières Viticoles Guillaume vous font bénéficier de leur savoir-faire dans différents domaines :
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Caractéristiques des principaux porte-greffes
- Variété: Fercale
Résistance au calcaire : 40% / Vigueur: moyenne / Précocité conférée au greffon: moyen à tardif / Comportement: Haute résistance au calcaire actif. Bon comportement en sols secs. Assimile mal le magnésium (accident relativement rare).
- Variété: 110 Richter
Résistance au calcaire: 15%, 5% pour Syrah et Viognier / Vigueur : moyenne à forte / Précocité conférée au greffon: moyen / Comportement: Productif mais bien adapté aux sols calcaires, caillouteux et secs. Syrah et Viognier: risque de chlorose en sol calcaire et mal drainé.
- Variété: 41 B
Résistance au calcaire: 40% / Vigueur: moyenne / Précocité conférée au greffon: très tardif / Comportement: Sensible à l'asphyxie racinaire. Moyennement résistant à la sécheresse. A éviter dans le cas de vigne sur vigne.
- Variété: 3309 C
Résistance au calcaire: 11% / Précision: moyenne à forte / Précocité conférée au greffon: précoce à moyen / Comportement: Résistance au calcaire actif limité. Précoce, forte expression végétative les 1ères années, qualitatif par la suite. A éviter dans les terrains secs.
- Variété: 140 Ru
Résistance au calcaire: 25% / Vigueur: forte / Précocité conférée au greffon: moyen à tardif / Comportement: Gros producteur. Déconseillé sur les sols profonds et fertiles. Résiste bien à la sécheresse: limiter aux sols secs, pauvres, superficiels et très calcaires. Bien adapté aux complantations.
-Variété: SO4
Résistance au calcaire: 18% / Vigueur: forte / Précocité conférée au greffon: moyen à tardif / Comportement: Palissage indispensable. Assimile mal le magnésium. Porte-greffe des terrains humides et fertiles.
- Variété: 420 A
Résistance au calcaire: 20% / Vigueur: moyenne / Précocité conférée au greffon: moyen / Comportement: Peu vigoureux. Qualitatif. Craint la sécheresse. A utiliser pour les vignobles de qualité sur les terrains frais.
- Variété 44-53
Résistance au calcaire: 10% / Vigueur: moyenne / Précocité conférée au greffon: Précoce à moyenne / Comportement: Porte-greffe qui convient aux terrains secs mais peu calcaires et suffisamment pourvus en magnésie.
Variété: 1103 Paulsen
Résistance au calcaire: 15% / Vigueur: forte / Précocité conférée au greffon: tardif / Comportement: Porte greffe des sols argilo-calcaires, frais et humide. Il possède une certaine résistance au sel.
- Variété: 99 Richter
Résistance au calcaire: 15% / Vigueur: forte / Précocité conférée au greffon: tardif / Comportement: Porte-greffe très vigoureux. Assez résistant à la sécheresse, mais qui s'accommode mal des terres humides et peu profondes.
- Variété: Rupestris du Lot
Résistance au calcaire: 14% / Vigueur: forte / Précocité conférée au greffon: tardif / Comportement: Porte-greffe très vigoureux qui craint l'asphyxie racinaire. A utiliser dans les sols pauvres.
- Variété: Gravesac
Résistance au calcaire: 12% / Vigueur: moyenne à forte / Précocité conférée au greffe: précoce / Comportement: Plutôt précoce. Bons résultats sur sols sablo-graveleux, acides.
- Variété: 101.14
Résistance au calcaire: 9% / Vigueur: moyenne / Précocité conférée au greffon: précoce à moyen / Comportement: Faible vigueur. Bonnes aptitudes agronomiques, qualitatif. Craint la
sécheresse. A éviter sur les sols trop pauvres ou trop secs.
- Variété : Riparia
Résistance au calcaire: 6% / Vigueur: faible / Précocité conférée au greffon: précoce / Comportement: Très peu vigoureux, faible résistance au calcaire actif. Porte-greffe qualitatif à planter en sol fertile et profond, sensible à la sécheresse. -
La complantation
C'est le remplacement des souches mortes dans une parcelle de vigne.
1- Causes de mortalité des souches à remplacer:
- Principalement des causes sanitaires:
Esca / BDA, Eutypiose, Pourridié, dépérissement de la Syrah (Complantera with clones and of-transes peu ou moins
sensibles), dépérissement du porte-greffé 161 -49c
- Mais aussi les travaux culturels: travail du sol, passage des tracteurs,
- Causes climatiques: gel d'hiver (février
2012), gel d'automne sur plantes et sécheresse dans des situations non irriguées.
2- Buts:
-Rentabiliser au mieux les charges liées à l’entretien d’une vigne (protection
phytosanitaire, frais de traction, fertilisation…) et optimiser le rendement de chaque parcelle.
- (Cahier des charges AOC).
C'est toujours une opération coûteuse et exigeante en main d'œuvre, qui peut être loué doit être effectuée dans les
meilleures conditions:- Opérer de façon raisonnée, parcelle par parcelle, et consacrer chaque année, les soins sur des surfaces précises et bien choisies.
- A exécuter, de façon prioritaire, dans les vignes les plus rentables
- Ne pas oublier que la 1ère récolte interviendra en 4ème ou 5ème feuille. (à intégrer dans un éventuelle calendrier d'arrachage)
4- Les difficultés qu'ont les complants à bien se développer sont essentiellement dus à la concurrence des souches voisines (pour l'eau), à la difficulté que peut rencontrer le viticulteur à bien préparer le sol, mais aussi à l'effet des herbicides de pré et de post-levé. Ces derniers sont souvent mal adaptés à la pratique de la complantation.
5- Mode opératoire et soins à apporter: ils sont comparables à ceux donnés à un plantier mais doivent être prodigués avec beaucoup plus de rigueur.
a- Avant plantation tenir compte de l'homologation des herbicides de prélevé sur jeunes vignes. Encore trop d'accidents avec des herbicides homologués à partir de 4 ans.
Trois mois avant la plantation, le creusement de la fosse (tarière, pelle mécanique, bêche mécanique) doit intervenir sur un sol parfaitement ressuyé et suffisament tôt (après vendanges). L'alternance du gel-dégel, les précipitations et le vent permettent un tassement et un émiettement du sol. La qualité de préparation du sol est déterminante dans la réussite de la complantation.
Il faut aussi sortir toutes les racines (mortes ou vivantes) de la fosse.
b- La plantation:
Elle doit se faire tôt: de décembre à fin mars. (les plants seront alors buttés). L'interruption des travaux de taille, pour mener à bien les complentation est un choix judicieux.
La longueur des racines est toujours un facteur de succès: 10-15 cmLe sol de la fosse peut éventuellement être amendé avec un engrais organique peu dosé ou un terreau horticole.
. L'apport sera dilué dans le trou en évitant le contact direct avec les racines du jeune plant.
L'incorporation de terreau ou de tourbe améliorera la rétention d'eau de la fosse.
L'arrosage doit être copieux, d'autant plus généreux que le sol est motteux (poches d'air à colmater). Il doit être systématique: ne pas tenir compte d'éventuelles pluies à venir.
Ne cédez pas à la facilité d'arrosages superficiels et insuffisants qui donnent bonne conscience.
Le tuteurageet la pose de protection contre les herbicides post-levé faciliteront l'entretien (attention aux effets malheureux et fréquents, en cas de gels de printemps et du débuts d’été très chauds (brûlures)).
Dans le cas de vignes enherbées : détruire le tapis végétal à proximité du complant (sur environ 60 cm). Prévoir des protections dans le cas de travail du sol intercep.
c- Après plantation:
Exclure l'utilisation d'herbicides de pre levé non homologués sur jeunes vignes pendant 1 an, rémanence du Flazasulfuron (6 mois minimum) et celle de post-levé (si pas de tube de protection). Ne pas oublier l'effet "splaching" avec la flumioxazine.
Après tuteurage du rameau principal (au stade 10-20 cm), ébourgeonnage.
Trois opérations sont traditionnellement effectuées sur plantier mais trop rarement sur complants :
1- binage du sol régulier pour une meilleure gestion de l'eau de la fosse
2 Désherbage parfait autour du complant
3- égrappage totale les trois premières années
Quel que soit le type de plantes utilisé (racines nues ou pots), les arrosages en végétation sont indispensables et doivent intervenir bien avant que la concurrence des souches voisines ne se manifeste et stoppe (Plus ou moins irrémédiablement) le développement des jeunes plants:
Les soins doivent être maintenus au -delà du 1er été: les plants peuvent mourir de sécheresse pendant les vendanges ou même en 2éme feuille.
Pour les mêmes raisons, les années particulièrement pluvieuses pendant la période de végétation active, affichent les meilleurs taux de reprise des complants.
Dans le cas d'arrosage à la lance avec un pulvérisateur ayant contenu précédemment un herbicide: éliminez tous risques de résidus phyto-toxiques en lavant pompes et cuves avec un détergent spécifique.
L'utilisation d'un paillage naturel (bois raméal fragmenté, compost ou granulés de miscanthus) réduira l'évaporation du sol et les germinations d'adventices.
La taille hivernale des 3 premières années de végétation sera raisonnée souche par souche, généralement sévère et accompagnée d'ébourgeonnage au printemps ( à un seule rameau les 3 premières années ) et d'égrappage totale les 2 à 3 premières années.
La protection sanitaire doit être soignée tout au long de l'année sans oublier le Mildiou d'automne. -
La plantation
C’est la première étape déterminante dans la réussite de votre vignoble.
Suite à de nombreuses observations faites par nous-mêmes et nos clients, il nous semble utile de rappeler, étape par étape, les bons choix à faire et les erreurs à éviter.
Précédent Cultural :
S’il s’agit d’une vigne, cas le plus fréquent, la durée de « repos » du sol séparant l’arrachage de la nouvelle plantation a souvent un effet direct sur :
4- La vigueur et l’homogénéité du plantier
5- Le risque de re-contamination par le court-noué
Rappel : aucun produit de désinfection du sol n’est autorisé à ce jour ni contre le court-noué ni contre le pourridié. La lutte passe uniquement par la prophylaxie.
Fosse pédologique avant arrachage :
L’examen du profil de sol mettra en évidence les différentes zones du sol : zone de compactage, d’accumulation, d’hydromorphie, …
Il permettra de choisir au mieux le type de préparation du sol : labour plus ou moins profond, sous-solage, …
Dévitalisation :
Elle réduit ou retarde les recontaminations par le court-noué. Les doses de glyphosate sont aujourd’hui limitées à 2200g.m.a /ha / an.
L’utilisation de panneaux récupérateurs dans le cadre d’une dévitalisation est une obligation légale. Le badigeonnage du tronc est une alternative.
Quel que soit le mode d’application, la dévitalisation doit se faire au plus tôt après vendanges (réceptivité du feuillage optimale).
Analyse de sol :
Elle permettra de rectifier certaines carences minérales avant plantation (fumure de fond) et de corriger le taux de matière organique (objectif : entre 1 et 1,5% selon le type de sol)
Le taux de calcaire actif, l’IPC et le dosage du fer interviendront dans le choix du porte-greffe.
Fumure de fond :
Incorporée avant le labour, une fumure de fond (phospho) potassique permettra à la vigne de bien s’implanter et préviendra l’apparition d’éventuelles carences. Vérifier sa bonne efficacité si les premières années sont sèches. (risque de brunissure ou de carence potassique en 3éme feuille : 1ére année de production)
Amendement organique :
Vérifier son parfait compostage (refroidi, le compost ne fume plus) Lorsque les amendements sont stockés sur le terrain pendant de trop longues périodes, on observe souvent une brûlure des plants à l’emplacement des aires de stockage: plusieurs cas confirmés.
Le labour :
En cas de défoncement, adapter le nombre de personnes au travail d’extraction des racines: opération de base contre le court-noué et le pourridié.
Le labour doit être systématiquement repris, avant plantation, par un travail du sol moins profond (cultivateur à dent). Un sol souple et bien aéré facilitera le développement des jeunes racines.
La plantation :
6- Epoque : On observe régulièrement dans le cas de plantation tardive, une difficulté d’implantation (notamment avec le Grenache) et une sensibilité accrue aux gels d’automne. La meilleure période reste février à mi-avril, quels que soient les soins donnés ultérieurement.
7- Soins à apporter : Le point de greffe doit se situer à environ 5 cm au-dessus du niveau du sol. Mis plus bas il y a un risque d’affranchissement du greffon, plus haut il y a une sensibilité à la sécheresse à craindre.
8- Le buttage du point de greffe est INDISPENSABLE dans le cas de plantation précoce et/ou en zones gélives.
Un arrosage copieux est INDISPENSABLE et ne doit pas tenir compte d’éventuelles pluies à venir. Il permettra de lier parfaitement la terre fine aux racines. Les arrosages ultérieurs seront décidés en fonction de la météo de la première année.
Remarque : une pluie après plantation même importante ne remplacera jamais un arrosage localisé.
Un lot de plants peut comporter, quelque fois, plusieurs clones ou plusieurs porte-greffes différents. La séparation de ces lots élémentaires jusqu’à la plantation peut permettre par la suite d’observer d’éventuelles différences. (Plan de plantation à faire)
Le paillage plastique : Perforer immédiatement après sa mise en place (risque de brûlure irrémédiable)
Le stockage des plants : Les plants seront protégés du soleil et du vent jusqu’à leur plantation effective.
Conseil : Après plantation, étiqueter les lots excédentaires pour éviter les mélanges variétaux et les stocker au plus vite au frais
Soins culturaux de 1ére année :
9- Maintenir un désherbage parfait : Les adventices concurrencent les plants essentiellement pour l’eau et elles favorisent l’apparition et le développement du mildiou. (micro climat humide au ras du sol, manque de ventilation autour du plant et protection phytosanitaire gênée)
10- Protéger la plantation, principalement contre le mildiou : quelques traitements d’été seront suivis par un ou deux traitements cupriques. Envisager une protection contre l’oïdium si nécessaire (ex : sur les Carignan). Ne pas négliger le mildiou d’Automne. La tenue du feuillage jusqu’aux gelées, conditionne la qualité d’aoûtement et la résistance aux gels des plantiers (accumulation des réserves).
11- Rongeurs : En cas de dégâts répétés on observe une croissance stoppée irrémédiablement et un non débourrement au printemps suivant.
12- L’association du glyphosate au désherbage prélevé est inutile et DANGEREUSE (même avant gonflement des bourgeons) : plusieurs cas avérés de toxicité. Réserver ce produit aux traitements post-levé de printemps avec protection. Le désherbage mécanique demeure la solution la plus sûre.
Le gel :
La paraffine n’est pas une protection contre le gel, (épaisseur de la cire : 1 mm) elle évite seulement le desséchement de la tige du greffon.
La meilleure protection consiste à butter les plants.
L’écimage :
En cas de vigueur excessive, un écimage des plants contenant la végétation à 1 – 1,5 mètre améliore la qualité de la protection phytosanitaire et évitera des échecs au débourrement en 2éme année (problème de connexion vasculaire sur les gros sarments)
Si malgré toutes ses informations vous avez des questions, n’hésitez pas à nous contacter.De la même façon, n'hésitez pas à faire vos observations. Merci.
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Le pot d’automne
C’est un greffé soudé élevé en conteneur pendant une seule saison (avril à octobre)
Utilisation:
La principale destination est, à ce jour, la complantation (ou remplacement).
Le pot d’automne est en effet, en termes de reprise et de vigueur, le produit le plus performant pour complanter.
Sa période d’utilisation va de Septembre à fin Mars, mais c’est à l’Automne qu’il trouve tout son intérêt.
- d’une part les plantations d’Octobre à Novembre sont de façon reconnue, les plus réussies. La température du sol, encore clémente, et les pluies permettent une acclimatation du plant dans son environnement.
- c’est d’autre part, entre les vendanges et la taille que les viticulteurs sont les plus disponibles.
Les avantages :
• Les reprises sont largement supérieures à celles d’un plant traditionnel (même avec racines longues). Le choc de transplantation est en effet réduit.
• Conservé dans son intégralité, le système racinaire est fonctionnel dès la plantation (les températures du sol peuvent avoisiner 15 à 20°) et commencera à exploiter le sol.
• Ce dernier est beaucoup plus fourni que celui d’un plant traditionnel (15 à 25 racines contre 5 à 15 selon la variété porte-greffe.)
• De plus, les plants sont élevés dans des godets antichignons qui évitent l’enroulement des racines dans le pot et étoffent le système racinaire grâce au cernage. En complantation tardive (Avril), et dans des situations séchantes, il peut nécessiter plusieurs arrosages en été (besoins en eau supérieurs à ceux d’un plant racines nues),
• Par ailleurs, le pot d’automne peut aussi donner d’excellents résultats en plantation automnale. -
Le pot de printemps
C’est une greffe bouture élevée en pot biodégradable de 0,24 litre et commercialisée dès la fin mai.
Itinéraire technique:
A la différence du plant traditionnel, élevé en plein champ pendant 6 mois, le plant en pot de printemps est cultivé 6-8 semaines sous serre, puis acclimaté sous ombrière avant plantation:il est donc planté au vignoble l’année même du greffage.
Utilisation:
C’est principalement un produit d’appoint, utilisable en cas de production insuffisante de plants traditionnels.
Son cycle de fabrication court permet une livraison du produit 3 mois après greffage (8 à 9 mois pour un plant traditionnel).
Dans la région Sud Est, il est à privilégier dans le cas de plantation tardive (fin de printemps) :
- sols difficiles à préparer en automne/hiver.
- culture précédente enlevée tardivement
- projet de plantation finalisé tardivement…
Quelques points à souligner:
• Le prix du plant en pot est identique à celui d’un plant traditionnel.
• La plantation manuelle peut être difficile en sol caillouteux ou mal préparé. La plantation mécanique peut être une alternative.
• Dans le cas d’une plantation assurée par vos soins, un plantoir à eau ( pal injecteur) nécessitant l’utilisation de pulvérisateur à forte pression (15-20 bars ) peut vous être prêté.
- L’époque de plantation s’étale de mi-mai à fin juin.
- Les arrosages réguliers en végétation sont indispensables.
- Le désherbage autour du jeune plant doit être effectué parfaitement.
- Le tuteurage est souhaitable.
- La pousse de première année varie de 40 cm à 1 mètre selon les soins apportés, le type de sol, la fréquence des irrigations, la date de plantation et le climat de l’été (pluies).
- La plantation en pot est à proscrire en cas d’impossibilité d’arroser plusieurs fois.
- En plantation tardive (juin) il devient préférable au plant racines nues. Le pot de printemps est un produit performant, mis en œuvre dans notre entreprise depuis 35 ans.
Sous réserve d’un suivi cultural sans faille, le pot de printemps donne régulièrement de bons résultats en région Méditerranéenne. -
Le surgreffage de la vigne
Les modifications de l’encépagement méridional observées depuis près de 20 ans ont remis au goût du jour une technique jusqu’alors peu usitée : le Surgreffage.
L’application la plus connue est le changement de variété d’une parcelle que l’on souhaite maintenir en place (vigne en bon état sanitaire, maintien du palissage,…)
On peut également faire appel au surgreffage pour d’autres raisons :
• Restauration de souches dépérissantes : gel sur plantier, » dépérissement » de la Syrah. Dans chaque cas l’intervention se fera dès les premiers symptômes et en regreffant le porte-greffe en fente pleine. ( = regreffage)
• On peut également utiliser les écussonnages (Chip-Bud ou T- Bud) pour tester à petite échelle (5 à 10 souches) sur une parcelle en production, une ou plusieurs variétés, nouvellement agréées, ou peu connues du viticulteur. Cette expérimentation pourra se décider chaque année sans attendre un quelconque projet de plantation (arrachage, acquisition d’un nouveau terrain, réservation des plants)
Elle permettra au viticulteur de juger de l’intérêt de la variété testée sur sa propre exploitation, selon des références personnelles et avec une prise de risque et un investissement minimes.
Ces observations, complétées par l’avis de techniciens ou d’autres producteurs, lui permettront, le cas échéant, d’envisager une demande de greffage auprès du pépiniériste.
La variété initiale servira, de plus, de référence. L’opération de surgreffage portant dans ce cas sur une faible quantité de souches, pourra être assurée par un greffeur à l’occasion d’une tournée.
NOS SERVICES
-Mise en relation avec des entreprises de surgreffage
-Préparation et conservation des greffons en chambre froide : les greffons doivent être réservés suffisamment tôt. Des prises de décisions tardives sont régulièrement la cause d’échecs plus ou moins importants, ou plus simplement de refus du prestataire d’engager le chantier avec des greffons mal conservés. (Déshydratation excessive…)
A la taille, les sarments doivent être en parfait état : tant sanitaire (pas d’excoriose) que physiologique (pas de mildiou d’Automne ni de dégâts de gel sur la vigne mère) et stockés, ensachés, en chambre froide. -
Nombre de plants à l’hectare suivant espacement